Expositions, concerts, conférences

Tout au long de l'année, la mairie du 8ème accueille des artistes pour leur permettre d'exposer leurs œuvres au plus grand nombre : peintures, sculptures, photographies… tous les arts sont représentés et exposés.

Mairie du 8ème, 3 rue de Lisbonne.
Salle des expositions, escalier C - Rez-de-chaussée

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Exposition ouverte au public de 12h à 20h30, dimanche 23/11 de 12h à 18h. Salle des conférences, esc B, sous-sol

- En cours de programmation

La Mairie du 8^e vous offre un concert certains jeudis (hors vacances scolaires) de 13h à 13h45. Au programme, des concerts de musique classique, jazz, opéra… en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional de Paris (CRR), l'École normale de Musique de Paris-salle Cortot (ENMP), le Conservatoire municipal de Musique du 8e Camille-Saint-Saëns (CMA8) et le Collège Octave Gréard

2026 : 15/01, 16/04

2025 : 27/11, 18/12

2026 : 07/05, 11/06, 18/06

2025 : 11/12

2026 : 08/01, 22/01, 29/01, 12/02, 19/02, 12/03, 26/03, 21/05, 28/05, 04/06

2025 : 04/12

2026 : 05/02, 09/04

Mairie du 8ème, 3 rue de Lisbonne
Salle des mariages, escalier C, 1^er étage

Salle des mariages. Escalier C, 2ème étage

La Société historique et archéologique des 8^e et 17^e arrondissements (SHA), présidée par Danièle Prévost, l'association du Souvenir napoléonien (SN) sous la houlette de son délégué Paris-Ile-de-France, Rémy DANIEL, ainsi que Michel Inglebert pour l'association des Amis du Musée Murat (AM), proposent régulièrement des conférences à la Mairie du 8e arrondissement.

Mairie du 8ème, 3 rue de Lisbonne
Salle des Conférences, Escalier B - Sous-sol

26/11 :

Diplômée d’histoire de l’Université de Clermont-Ferrand où elle fut l’élève d’Albert Soboul.

Danielle Meyrueix se tourne vers une carrière administrative après sa réussite au concours d'Attaché d’Administration Centrale: la Ville de Paris d’abord où elle sert sous trois statuts différents, de la Préfectorale à la loi Paris-Lyon-Marseille, la Région d’Ile-de-France ensuite.

Directrice générale des services d’une mairie d’ abord, elle devient spécialiste de l'État-civil d’où son intérêt pour la généalogie. Proche collaboratrice de plusieurs élus ensuite, elle apprit, comme Duroc, à « servir dans l’ombre ». Ayant rejoint la Région d’Ile-de-France, elle se passionne pour les grands espaces qui couvrent la moitié de sa surface et termine sa carrière comme directrice du Centre régional de valorisation et d’Innovation agricole et alimentaire de Paris-Ile-de-France (CERVIA) .

Elle est officier du Mérite Agricole.

Fidèle à sa passion pour l’histoire, elle est membre du Souvenir Napoléonien et auditrice assidue des conférences de la Fondation Napoléon.

Ayant découvert les origines lozériennes de la famille paternelle du général Duroc- elle est née comme le père du Grand Maréchal de Napoléon à Marvejols- Danielle Meyrueix établit d’abord une généalogie détaillée avant d’accéder aux archives privées de la famille où dormaient de précieuses correspondances inédites. Ce sont ces archives qui constituent la base de son ouvrage intitulé « Duroc, le Confident de Napoléon, Devoir et sentiments » édité par l’Ours de Granit (Mende 2022).

11/12 :

Le Général Philippe César Baldi n’a que 18 ans quand il quitte Ajaccio pour rejoindre la Corniche Lyautey d’Aix en Provence.

Il rejoint l’école fondée par l’Empereur deux ans plus tard, promotion général Monclar.

À la sortie de Saint Cyr,

Lieutenant au 12eme Cuirassiers c’est la qu’est née sa passion pour la maintenance.

Commander des blindés de 30 tonnes donne goût au terrain.

Après ces 3 années dans la cavalerie, notre futur général décide de rejoindre l’arme du Matériel en 1991.

Ce sera le fil conducteur de son parcours.

En 2007 il prend le commandement du 3eme régiment du Matériel à Muret avec des responsabilités qui l'ont conduit en ex-Yougoslavie et au Kosovo en 2010.

Il rejoint l’état-major et c’est l’occasion de mettre cette énergie au service de l’armée de Terre dans les domaines de la maintenance mais aussi des systèmes d’information et des ressources humaines.

En 2017 Philippe César Baldi prend la direction de l’école du Matériel de Bourges puis commandant des écoles militaires de Bourges.

Le portrait d’un officier ne peut passer sous silence le style de commandement, parlant de lui, ceux qui ont servi sous ses ordres disent <oui, c’est vrai, il était comme ça ! >.

18/12 :

Peter Hicks est historien à la Fondation Napoléon et musicien d’église.

Qui l’eût cru que celui le monde napoléonien a souvent considéré un espion/traître, le médecin particulier de l’Empereur, Barry Edward O’Meara, serait son fidèle collaborateur à partir de décembre 1816, mêlé personnellement dans l’affaire du collier de la duchesse de Saint-Leu ? En effet, la question de loyauté ambigu du médecin était à la base de l’expulsion du médecin par Hudson Lowe en 1818 et formait la trame du procès de Lowe contre O’Meara à Londres en 1824. L’Empereur aussi l’avait évidemment en tête quand il embauchait en juillet 1815. Et l’historiographie francophone et anglophone est restée divisée jusqu'à aujourd'hui. Les œuvres principales sur Sainte-Hélène de Frédéric Masson et Octave Aubry (mais non seulement) au sujet de Barry O’Meara présentent le Dublinois comme peu fiable, un infiltré à Longwood, en quelque sorte ‘anglais’ donc suspect. Pierre Branda, qui le cite abondamment, note la méfiance (somme toute raisonnable) de l'Empereur à l'égard du médecin. Plus nuancée dans le monde anglophone mais toujours clivantes, les œuvres principales du côté de Lowe, de Forsyth, passant par Seaton et finalement Unwin, le diabolisent. Ceux de Barry lui-même (son œuvre/défense est omniprésente) et de ses supporteurs peu nombreux, notamment Clement Shorter et Albert Benhamou, soulignent son humanité envers le captif impérial et sa fiabilité. Cette conférence révèle l’histoire rocambolesque du collier de diamants de la duchesse de Saint-Leu, la « caisse » (c’est-à-dire, l’argent de l’Empereur), et, en passant, pour la première fois le moment précis que Barry Edward O’Meara devient le fidèle agent de Napoléon, pour le rester jusqu’à la fin de sa vie.


Peter Hicks (PhD Cambridge, St John’s College, 1993) est historien de la période napoléonienne et chargé des Affaires internationales de la Fondation Napoléon, Paris. Il enseigne à l’Institut catholique des études supérieures à La-Roche-sur-Yon depuis 3 ans. Il est chevalier de l'ordre national de Mérite (2025) et administrateur de la Masséna Society et de la British Napoleonic Bicentenary Trust. Il a été pendant onze ans Visiting Professor à l’université de Bath (RU). Ses livres les plus récents sont – (dir) The Cambridge History of the Napoleonic Wars: Volume 3 – Experience, Culture and Memory, Cambridge University Press, co-directeur avec Alan Forrest, 2022, (dir), Emmanuel de Las Cases, Le Mémorial de Sainte Hélène: Le manuscrit retrouvé, édition critique avec présentation et commentaire, avec Thierry Lentz, François Houdecek and Chantal Prevot, Perrin/Tempus 2017/2018. Son livre « Général Buonaparte, notre voisin » : Témoignages anglais sur Napoléon prisonnier (1815-1821) est à paraître chez Perrin en 2025.

Jeudi 6 novembre 18h :

« NAPOLEON III L’INCOMPRIS »
Prince Joachim Murat
Fils aîné du chef de la maison Murat, prince de Pontecorvo

Dans cet ouvrage, coécrit avec Olivier Pastré, les auteurs se sont appuyés sur un éventail très large de sources, la quasi-totalité des biographies, les archives officielles, les grandes correspondances diplomatiques, les archives économiques, ainsi que des sources privées, des correspondances et des témoignages familiaux.
Ce qui permettra, entre autres choses, de répondre à trois idées reçues (et tenaces !) sur notre dernier empereur, sa prétendue illégitimité et sa perception comme usurpateur et dictateur, son prétendu immobilisme social, et un comportement prétendument belliciste et diplomatiquement imprudent.
Et permettra également de montrer que son règne, à l’impact économique et social durable, fut celui d’une modernisation « multi-domaines » et d’un essor économique qui a permis à notre pays l’entrée dans la modernité.

Diplômé en droit et en sciences politiques, président de la Fondation Galilé pour la réindustrialisation, le prince Joachim Murat fut également engagé dans les unités parachutistes avec lesquelles il participa à des opérations au Kosovo. Il travaille dans le domaine des technologies et solutions de souveraineté.
Olivier Pastré est professeur d’économie émérite à Paris-VIII, membre du Cercle des économistes, président d’IMB Bank (Tunis). et descendant de Jean-Baptiste Pastré, membre du premier conseil d’administration de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez.

Jeudi 4 décembre, 18h :
« Austerlitz, la plus belle des victoires » (220^e anniversaire)
Colonel Stéphane Faudais
Docteur en histoire et directeur du département histoire, géopolitique et stratégie à l’Ecole de Guerre.

Premier 1^er décembre 1805, Austerlitz, la Grande Armée est en territoire ennemi, loin de ses bases, ses lignes de communication étirées.
Elle est en infériorité numérique, doit attaquer, et l’ennemi tient les hauteurs.

D’aucuns jugeraient cette position hautement inconfortable, voire périlleuse.
Pas notre Cher Empereur, pour qui « Les positions que nous occupons sont formidables » !
Nous connaissons tous la suite, mais lorsque l’on a la chance d’avoir un conférencier du niveau de compétence du colonel Stéphane Faudais, ancien directeur du département histoire, géopolitique et stratégie à l’Ecole de Guerre et actuel Directeur du domaine Stratégie, normes et doctrine de l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire, pour nous expliquer toutes les phases et les subtilités de la bataille, eh bien l’on en profite !
Et ne nous refusons pas le plaisir de relire, une fois encore, la proclamation de l’Empereur à sa Grande Armée, à la veille d’Austerlitz :

"Soldats, l'armée russe se présente devant vous pour venger l'armée autrichienne d'Ulm. Ce sont ces mêmes bataillons que vous avez battus à Hollabrunn, et que depuis vous avez constamment poursuivis jusqu'ici.

Les positions que nous occupons sont formidables; et, pendant qu'ils marcheront pour tourner ma droite, ils me présenteront le flanc.

Soldats, je dirigerai moi-méme tous vos bataillons; je me tiendrai loin du feu, si, avec votre bravoure accoutumée, vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis; mais, si la victoire était un moment incertaine, vous verriez votre Empereur s'exposer aux premiers coups, car la victoire ne saurait hésiter, dans cette journée surtout où il y va de l'honneur de l'infanterie française, qui importe tant à l'honneur de toute la nation.

Que, sous prétexte d'emmener les blessés, on ne dégarnisse pas les rangs, et que chacun soit bien pénétré de cette pensée, qu'il faut vaincre ces stipendiés de l'Angleterre qui sont animés d'une si grande haine contre notre nation.

Cette victoire finira notre campagne, et nous pourrons reprendre nos quartiers d'hiver, où nous serons joints par les nouvelles armées qui se forment en France; et alors la paix que je ferai sera digne de mon peuple , de vous et de moi."

- Mardi 14 octobre à 15 h, à la MVAC, 28 rue Laure Dieboldt,

Léon Bakst, peintre et décorateur des Ballets Russes, par Mme de Vaucorbeil, guide-conférencière

- Vendredi 14 novembre à 15 h, à la MVAC, 28 rue Laure Dieboldt

A l'occasion du centenaire de l'Exposition des Arts Décoratifs, M. Passlacqua en fera revivre les aspects vus par la presse de l'époque.

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Maison des Associations du 8e, 28 rue Laure Diebold